5. Oktober 2014
«Amos Gitai – Architecte de la mémoire»
Exposition Musée de l'Elysée Lausanne, jusqu'au 4 janvier 2015

Photo: http://action.cinematheque.ch/boutique/
Dédiée à l’oeuvre du cinéaste israélien Amos Gitai, l’exposition est une coproduction avec la Cinémathèque suisse, la Cinémathèque française et Galeries, Bruxelles.
Réalisé d’après ses archives, ce projet multimédia explore quarante ans de
création, réunissant documents rares, extraits de films et photographies.
L’exposition dévoile des thèmes qui lui sont chers, les frontières,
l’architecture, les friches, la langue ou l’histoire, ainsi organisés: «Kippour, naissance d’un cinéaste», «Réalités et frontières», «Mythologies»
et «L’exil et le monde».
En 1973, pendant la guerre du Kippour, Gitai est gravement blessé. Ce trauma
fait surgir une expression artistique spontanée (dessins, films Super 8) avant
de devenir, vingt ans plus tard, le sujet de deux longs-métrages (Kippour,
souvenirs de guerre et Kippour).
Cinéaste engagé, Gitai interroge l’identité et les paradoxes d’Israël (House, Wadi, Free Zone) où le conflit israélo-palestinien n’est jamais absent.
Au-delà de ce présent
bousculé, son oeuvre puise ses origines dans des mythes fondateurs qu’il étaye
et subvertit à la fois, avec une prédilection pour la poésie biblique, le
coeur d’Esther, sa première fiction. Pris à partie par la censure, Gitai
fait le choix de l’exil à des moments décisifs de sa vie. L’occasion de
rencontres inspirantes, comme sur Berlin-Jérusalem.
Depuis les années 1980, Gitai n’a cessé de filmer les failles d’autres régions
du monde prisonnières, comme le Moyen-Orient, de leurs contradictions (Le
Jardin pétrifié, Ananas). Le cinéma d’Amos Gitai n’a pas de frontières.
L’ouvrage collectif Amos Gitai Architecte de la mémoire, publié par
Gallimard et La Cinémathèque française, accompagne l’exposition et la
rétrospective.
Matthieu Orléan de La Cinémathèque française assure le commissariat de l’exposition.
mel
Contact:
http://www.elysee.ch/fr/no_cache/expositions/detail/article/amos-gitai-architecte-de-la-memoire/
Kommentare von Daniel Leutenegger